Faëla, jeune guerrière assez étrange

À tavers la brume ambondante qui recouvrait la place se trouvait une elfe qui calait un grand verre de bière. En s'essuyant la bouche, elle vêtit son visage d'une allure macabre pour dire à une autre cliente de sa voix douce:

- Alors, comme ça, il y aurait un trésor à découvrir à l'extérieur de la ville? On va aller le chercher hein. De l'or, de l'or et des richesses... Ca ne te tente pas, non? Nous pourrions nous acheter des terres à nous seules!

- Je vais être honnête avec toi, ca ne me tente VRAIMENT pas d'aller là-bas. Il paraît qu'il a des monstres et des orges sanguinaires qui raffolent des elfes comme toi et moi. Franchement, Faëla, que penserait ta mère et ton père de cet actes qui, selon moi, est un acte de lâche.

Celle qui venait de parler était la deuxième aventureuse, Norì. Celle-ci, un peu plus peureuse et un peu plus sage que Faëla.
Aussi, quand son amie avait spécifié que sa mère ne serait pas contente, ect..., son regard devint dur comme de roc et elle dit, d'une voix glaciale:

- Ma mère est morte il y a vingt-quatre ans, mon amie. Et personne ne regrette ce qu'elle a fait. Mais, aujourd'hui, elle est morte..., a cet instant, elle haussa la voix pour que tout le monde l'entende, Et, plus personne ne se soucie de ce que je fais et ce que je pense. Alors toi, Norì Juìn, tu n'a rien a dire de cette héroïne qui a sauvé le village au complet d'une mort plus que certaine. Tu lui devrait la vie. Et non, tu crois qu'elle se demande si sa fille a une bonne santé et un bon mari? NON! Et je suis bien contente de ça. Je vole de mes propres ailes maintenant. Tu comprend? Alors, je ne veux pas t'attendre dire ça une autre fois, c'est clair? Dit oui, sinon...

- Oui, très clair.

- Bien, maintenant, allons chercher ce fameux trésor.... Après avoir commandé une bonne bière froide.

- Norì, il y a quelqu'un qui est partit.

- Ben c'est normal que les gens quittent. Il ne sont pas là éternellement. Même si certain j'en doute un peu...

- Non, quelqu'un qui nous regardait

Pour ne pas éveiller les soupçons des autres clients, bien qu'ils soient absorbé par leurs bières froides, Faëla prit son verre et prit une grand et longue gorgée, comme elle aimait en prendre, puis, elle se penchit vers son amie et dit en murmurant:

- Demain à l'aube, nous partons vers le trésor. Porte des vêtements chauds.

Sur ce elle partit chez elle, laissant dans la main de Norì le message qui suit:

" Les vêtements chauds étaient une diversion. Apporte des choses plus confortables pour aller dans l'eau et dans la forêt. Aussi, n'ammène qu'une arme, mais la plus solide que tu a dans ton inventaire. Aussi, ne laisse jamais ce message sur la table. Vas chez toi et déchique-le, chiffone-le, n'importe quoi pour pas qu'ils ne le trouve."

Donc, la fidèle amie que faisait Norì apporta le papier chez elle recouvrit les lettres du message en noir, chiffona le pauvre bout de papier, le brûla et mélangea les cendres avec de la terre avant de jeter la concoction un peu partout , même dans le ruisseau qui passait par là.

Dans un des quartiers mal famé qu'il aimait traverser, Xyff Hard repensa à tous ce qu'il avait entendu. Il aimait récapituler tous les éléments et les classer dans sa tête, c'est ce qui l'a tenu en vie, pour un métier qui n'allait pas dans ce sens.
Bon, l'elfe à dit qu'il fallait des vêtements chauds, génial, elles seront facile à repérer ; sans doute que le sois-disant trésor (Xyff n'y croyait pas du tout, mais avec une promotion en vue, il se jura de faire sa filature avec tout le talent dont il était capable) était caché dans la montagne, ou dans les hauts plateaux, dans le Nord. Sans doute... sûrement même. Il ne l'oublierait pas.



Le lendemain Xyff se présenta à la taverne, y commanda un alcool fort elfique, puis alla s'asseoir dans son coin, la capuche rabattue sur son visage. Il avait un sac de toile ou il avait prévu une dague, deux couvertures de laine rembourrées et autres toges chaudes. Il n'oublia pas son arc : c'était un elfe noir mais un elfe quand même.
Il ragarda autour de lui, chercha des elfes en vêtements chauds, n'en aperçu pas. Il décida d'attendre... elles n'étaient pas à l'heure, fait courant chez les elfes. Il les attendit...