Les terres d'Haendel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains

Aller en bas

La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains Empty La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains

Message  Sejiëlle Mer 9 Juil - 16:41




Sejiëlle poussa doucement la porte de la bibliothèque, malgré tous ses efforts, elle s’ouvrit dans un grincement sonore. Les deux personnes assises à la table du fond se retournèrent vers elle et la fusillèrent du regard.

Elle les ignora. La guerrière conseilla à Forwind d’aller de se défoulez dehors, conseil qu’il suivit en voyant l’intérieur de la pièce. La bibliothèque était une salle très sombre et ses grandes étagères imposantes prenaient plus de la moitié de la place. Sejiëlle commença à longer les rayons de livres, elle ne vit rien qui pouvait l’intéressez et poussa un soupir.

« Sejiëlle, j’ai trouvé ce livre je pense qu’il te plaira. » lui murmura t-on.

Elle se tourna vers son interlocuteur, c’était le jeune Thandil. Un jeune elfe de 10 ans, il connaissait parfaitement la bibliothèque et si on cherchait un sujet en particulier c’était à lui qu’il fallait s’adresser. Son père Luthianel, est celui qui s’occupe du bon maintient du jardin de la forteresse.

Sejiëlle lut le titre ‘‘La légende de Shintelan‘‘.

« C’est une vieille légende humaine, je n’ai trouvé que le début pour l’instant mais je cherche la suite avec impatience. Si ça te plaît je t’apporte le reste dès que je l’ai » lui dit joyeusement l’elfe avec un grand sourire.



« Merci Than, je vais le lire. Je cherchais justement un bon livre et je n’en trouvais pas. Tu sais que j’adore les légendes. »

« Pour un peu cette légende à un côté réel, tu imagine si tout ça a vraiment eut lieu. Mais bon je te laisse le lire. » Thandil sourit et s’éloigna dans les rayons.



Sejiëlle ressorti et alla dans le jardin, elle y sera plus à l’aise pour lire. Il faisait chaud et elle s’assit dos à un grand chêne en face de la petite rivière. Forwind ne tarda pas à la rejoindre et elle commença sa lecture.


La légende de Shintelan: Partie I



Sephen ouvrit le parchemin qu’on avait déposé devant chez lui et lut :



A mon ami Sephen de Layos

Salut à toi Sephen,
Tu dois trouver bizarre que je t’écrive pour la première fois depuis tant de tant, cela fait 13 ans que j’ai disparut sans rien te dire et j’ai ressenti le besoin d’écrire ce qui m’est arrivé car je veux que les générations à suivre connaissent les fautes de leurs ancêtres.

Voici donc mon histoire :

Tu te rappelles sûrement que je suis né pendant l’énorme tempête qui a ravagé la moitié de notre clan. Tu avais alors 8 ans. La tempête avait duré 6 longs jours et notre clan s’était réfugié dans les grottes sous la montagne. Beaucoup sont mort d’épuisement et de manque de nourritures d’autres se sont perdu dans les dédales des souterrains nous avions été attaqués par d’étranges bestioles rampantes.

Lorsque la nature s’était calmée et que nous étions remontés à l’air libre, nous avons trouvés dans la vallée ou nous habitions nos maisons détruites et le village complètement ravagé. Les anciens avait assurés que cette tempête était la pour punir notre clan : les Kibus. Les anciens ont donc cherchés la cause du mal qui nous arrivait, quand ils eurent trouvés la solution ils réunirent tout le clan sur la place du village et l’un d’eux annonça :



« Le responsable de nos malheurs est le fils de l’étranger, le bâtard de notre clan. L’enfant qui a les cheveux noirs comme l’ombre et des yeux sombre comme la nuit la plus obscure. Il faut qu’il parte du village. »



Autrement dit celui qui devait être châtié c’était moi, Layos, le plus jeune des enfants, le bébé, le nourrisson encore dans les bras de sa mère, moi qui ne savait même pas parler, moi qui ne tenait même pas encore debout sur mes deux pied.

Prend conscience mon ami de la sentence prononcé par les anciens, ils avaient décidé que le mal qui nous était survenus avait une cause et ils avaient décidés que cette cause c’était l’humain le plus inoffensif du village. Celui qui ne peut même pas se défendre avec des mots.

Je vais te dire ami que quand un homme a peur, si il ne la surmonte pas il se bouffé par elle, et il est prêt a tout pour se sortir de cette situation inconfortable qu’est la peur. Car la peur peu te ronger jusqu'à la moelle des os.

Et a ton avis de quoi avaient peur les anciens du clan Kibu.

Je vais te le dire ils avaient simplement peur qu’on les immole en offrande aux dieux de la nature, car c’est ce qui s’était passé 9000 ans plus tôt dans une situation assez semblable. Peur non fondés puisque les sacrifices humains étaient maintenant interdit sur les terres d’Haendel.

Même si cette règle n’est pas respecté partout (ex : les elfes de Mintäe) elle était au moins respecté chez les humains. Si tu savais comment j’enrage dès que le souvenir de ces bonhommes rabougri s’impose à mon esprit. Mais bon je suis en train de m’éloigner de mon sujet initiale je vais donc reprendre au moment ou le bébé que j’étais fut condamner à l’exil.

Il est vrai que j’étais différend des autres enfants. Tous les membres du clan étaient bond ou châtain avec des yeux bleu ou marron, même ma grande sœur Jysha de 6 ans mon aînée. Alors que moi j’étais très brun et j’avais les yeux archi noir. Mais bon ce n’étais pas de ma faute je n’avais pas choisi moi. Après tout je tenais mes caractéristiques physiques de mon père, c’était un vagabond qui s’était marié avec ma mère 7 ans plus tôt, ma sœur ressemblait à ma mère et moi je ressemblais à mon père rien de plus normale.



Le clan à donc décidé de me bannir, ma mère a eut beau les suppliés ils n’acceptaient pas de me garder un jour de plus. Ma mère a donc décidé de partir avec moi. Elle a demandé à ta famille de veiller sur ma sœur Jysha puis elle m’a emmené dans la forêt. Tu nous avais accompagnés du haut de tes 8 ans et tu avais énormément soulagé notre mère. Je t’en suis encore reconnaissant après toutes ces années Seph. Je te suis aussi reconnaissant de m’avoir tant aidé les années suivantes, ma mère est morte 3 ans plus tard, j’étais encore un enfant, toi Seph tu avais 11 ans moi j’avais 3 ans et tu t’occupais de moi comme si j’étais ton petit frère. A partir de ce moment je me souviens clairement des événements. Avant c’est plus ce que tu m’avais expliqués.



Comme ma mère était morte et que je n’avais plus personne tu as essayé de me faire revenir au clan. Mais je me souviens encore de la manière dont j’ai été accueilli en rentrant dans le village, ces mots ont résonnés longtemps dans ma tête comme une blessure :


« A mort, a mort, part tu a été banni, on ne veut plus de toi ici. Tu n’es pas le bienvenu. Hors d’ici. Va-t’en bâtard. »



« Je te jure Sephen, je te jure que je leur ferai vivre l’enfer sur terre, ce sera mon ultime vengeance, se sera la seule raison de ma vie. » t’avais-je alors murmuré


Et l’on m’avait fait partir à coup de pierre. Et toi Seph tu t’étais bravement interposé je me souviens que tu m’avais pris dans tes bras et ramené en courant à la rivière. Tu t’étais pris plus de pierre que moi. Tu es venu me voir tout les jours dès que tu avais un moment de libre, entre ton travail des champs et la surveillance de tes parents, qui ne se réjouissait pas de te voir me côtoyé même s’il s’occupait de ma sœur.

Sephen replia le parchemin et le rangea dans un tiroir qu’il ferma à clé. Layos avais précisé sur le message que la suite arriverait dans les jours suivants. Il repensa au garçon qu’il avait connu et se dit qu’apparemment Layos avait beaucoup changé. Il effaça un reste d’amertume et alla rejoindre sa femme Jysha. Il eut un sourire en pensant que Layos ne savait pas qu’il avait épousé sa sœur et il se demanda qu’elle tête il fera quand il l’apprendrait.


Dernière édition par Sejiëlle le Jeu 10 Juil - 15:35, édité 1 fois
Sejiëlle
Sejiëlle
Maitre absolu
Maitre absolu

Messages : 47
Date d'inscription : 06/07/2008

Feuille de personnage
Race: Humain

Revenir en haut Aller en bas

La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains Empty Re: La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains

Message  Sejiëlle Mer 9 Juil - 21:56

Partie II


Sephen ramassa le rouleau de parchemin que Layos avait déposé sur son lit cette fois.

« Comment a-t-il fait pour le poser là alors que je guettais son passage » se demanda t-il en le déroulant.

Voici la suite de mon récit, jusque là je n’ai fait que te rappeler certains évènement mais maintenant je vais te raconter la vie que j’ai mené dans cette forêt tellement hostile que j’ai failli y mourir de nombreuses fois.

Cela faisait 3 ans que ma mère avait quittés ce monde injuste, je vivais de ce que tu m’apportais, j’occupais mes journées à renforcer ma résistance physique, je voulais devenir le plus fort des hommes pour ne plus qu’on me rejette et pour qu’on me laisse vivre ou je voulais et de la manière que je voulais. Le reste du temps je restais enfermé dans mon abri de fortune à ruminer mes malheurs et à chercher un moyen de me venger.

C’est alors qu’une jeune panthère est entrée dans mon abri, elle boitait, elle s’est allongée dans un coin et n’a plus bougée. Je remarquai alors qu’elle avait été mordue par un serpent à la patte arrière gauche.

Je me suis donc blotti à l’autre bout en attendant qu’elle meure. Je savais que ses heures étaient comptées car sa blessure était purulente et un liquide en suintait.

Je la regardai avec attention car quelque chose que je n’arrivai pas à cernez émanait d’elle, quelque chose qui la différenciait des autres bêtes que j’avais jusque la rencontrés.

Je trouvais la réponse dans ses yeux, ils étaient fascinants, je ne lisais aucune rancune dedans. La panthère recelait une forte impression de pureté.

Alors le petit garçon de 6 ans que j’étais s’était mis à sucer le poison de la blessure, l’animal s’était laissé faire, n’avait eut aucun mouvement de recul.

La panthère a survécu, je l’avais sauvé et elle en avait parfaitement conscience. J’en ai ressenti une impression de bonheur qui s’est intensifié plus tard, quand j’ai comprit que cette panthère m’aimait non pour ce que j’avais fait, mais pour celui que j’étais.

Le jour même la panthère est repartie sauf qu’elle m’a emmené avec elle, il faut dire que je n’avais pas refusé. J’étais même ravi que quelqu'un veuille bien de moi. J’étais heureux, je n’étais plus seul. Depuis ce jour je ne t’ai plus revu Sephen. Je ne sais pas se que tu as cru ou pensé quand tu es arrivé dans l’abri et que je n’étais plus là. Tu t’es sûrement inquiété mais sache que c’était l’un des plus beaux jours de ma vie.


Pour moi une nouvelle vie commençai, la panthère (elle s’appelait Suisha) m’apprenais tous ce qu’elle savait, des méthodes de combats et de traques les plus avancés aux champignons vénéneux et incomestible.

Je ne sentais plus de haine en moi, je n’arrivai plus à en ressentir. J’aurai presque remercié les humains de m’avoir banni car cela m’avait permis de rencontré Suisha.

J’étais bel et bien devenu une bête, un sauvage, mais pas un démon. Il existe une partie de la bête qui est ‘‘bonne‘‘ cette partie est même sûrement meilleurs que beaucoup d’homme (je pense aux corrompu qui n’ont pas laissé s’exprimez la bête qui est en eux mais le démon et le démon lui n’a pas de partie ‘‘bonne‘‘ dans le démon il n’y a que du mauvais).


Suisha m’avais fait découvrir un aspect encore inconnu pour moi de la forêt. Elle m’avait fais connaître ses congénères, ainsi que beaucoup d’autres animaux. Tous m’ont acceptés, j’aimais particulièrement un renard, Kitch, ainsi qu’une petite marmotte, Lita.

J’avais appris les différents langages de la forêt et je pouvais communiquez sans mal avec presque tous les animaux. A ce moment là j’ai tous simplement retiré les hommes de ma mémoire. Pour moi toute première partie de ma vie n’existait plus.


C’est la période de ma vie que je préfère et la seule que je regrette.


J’ai vécu 13 ans ainsi, de 6 à 19 ans.

Malheureusement tout à une fin.

Et le jour de la fin de la vie de Suisha,

Resta gravé dans ma mémoire comme un poignard planté dans mon cœur.

Je courais dans la forêt sans but précis, suivit de Kitch, quand nous avons entendus les cris. Nous étions proches du territoire des hommes, plus que d’habitude. Je m’étais immédiatement aplati dans les fougères, le renardeau avait fait de même. Les cris poussés qui étaient maintenant des clameurs n’étaient pas d’un habitant de la forêt. C’était les hommes. Cela faisait 13 ans que je n’avais pas entendu le langage des hommes.

J’entendais : « Par là, par ici, nous la tenons. Elle ne peut plus s’enfuir. »

Je ne compris ces mots seulement quand j’entendis un cri, mais pas un cri humain cette fois, non, le cri d’une bête traquée et acculée qui sait qu’elle ne peut plus y échappée.


Toute ma petite enfance me revint d’un coup, mes souvenirs trop longtemps enfouis resurgissait encore plus fort qu’avant. Le passé reprenait ses droits.

Mais une seule image claire s’imposait à mon esprit, celle de Suisha. En effet ce n’était pas n’importe quel animal qui avait crié. C’était ma Suisha, ma panthère.

Je m’étais levé en moins d’une fraction de seconde et j’avais bondit à travers les arbres, slalomant à travers les branches et m’aidant de tous ce qui était à ma porté pour accroître ma vitesse.

Mais j’étais arrivé trop tard, quand je m’étais arrêté à la lisière de la clairière, Suisha était allongée, clouée au sol et mortellement blessée par trois pieux enfoncé dans le corps.

Autour d’elle faisant cercle, sept chasseurs hilare, quatre des chasseurs avaient encore leur pieux dans la main et ils avaient tous un couteau accroché à leur ceinture. Ils s’apprêtaient à l’achever.

Une rage que je ne pouvais contenir s’était alors emparé de moi à la vue ce spectacle et elle redoubla quand je reconnus les tatouages qui ornaient leurs joues, leurs fronts et leurs bras, ils faisaient partie du clan Kibu.

A mes douloureux souvenirs, mes vieilles rancunes s’ajoutèrent mais elles n’étaient rien comparées à celle qui grandissant de secondes en seconde. Celle du fait que ma panthère mourrait de la main de ces hommes.

« Pour avoir fait ça, vous serez puni par le châtiment suprême, la mort»

Les chasseurs s’étaient arrêtés de rire et s’étaient tournés vers moi. Apparemment mes mots ne leurs avaient pas fait peur. Ils étaient sûr de leurs forces, sept contre un sachant que je n’étais pas armé. Ils avaient dû me prendre pour un oisillon inoffensif. Pour eux je n’étais qu’un pauvre sauvage, aucun ne m’avait reconnu, moi non plus d’ailleurs je n’en avais reconnu aucun.



« Approche »m’avait défié le premier.


« Je vais t’éclater ta cervelle de rat »lui avais-je crié à la figure en guise de réponse. Je savais que j’allais gagner. J’étais plus souple qu’eux, ma force physique était 100 fois supérieure à la leur, ma constitution bien meilleure, mes techniques plus efficaces et j’étais dans mon élément. Il y avait seulement deux petites choses qui aurai pu me défavorisé, le nombre et les armes. Mais ça j’en faisais mon affaire sans problèmes.

Je ne dis pas ça dans le but de me vanter, non n’importe lequel de ces chasseurs aurait même sans doute été plus fort que moi s’il avait suivi l’entraînement que j’avais reçu. Mais ils ne chassaient pas pour se nourrir, cela se voyait sur leurs mines hilares quand j’étais arrivé ou sur le bruit qu’ils faisaient. Pour eux s’était une simple distraction. Peu importe leurs niveaux de chasse et de combat puisqu’ils étaient sept.

Le combat s’était déroulé dans un bain de sang, le seul qui en était sortit indemne, c’était moi. Enfin je parle indemne physiquement parce que psychologiquement j’étais complètement cassé et irréparable.

J’avais arraché le pieu des mains du chasseur le plus proche d’un coup sec et lui avait transpercé la poitrine.

« Et d’un »

Puis j’avais lancé l’arme de toutes mes forces vers celui qui m’avait le plus provoqué. Opération qui avait eut le succès attendu puisque le pieu alla se loger juste entre les deux yeux. Je te passe les détails.

« Et de deux, je t’avais prévenu que j’allais t’éclater ta cervelle, et maintenant à toi vermine »avais-je rugis en évitant les trois coups mortel qui fondait sur moi. J’attrapais un autre chasseur lui piquait sans mal son pieux, l’envoyai valdinguer contre un de ses semblables puis je les empalais ensemble contre un arbre.

« Et de quatre »

Les trois chasseurs qui restaient avaient dégainé leurs couteaux, et reculer en voyant que finalement je n’étais pas à prendre à la légère.

J’en attrapais un autre à la gorge de mon bras droit et le souleva à quelques centimètres du sol. Il avait un poignard dans chaque main, mais n’eut pas la présence d’esprit de les agiter ne serai ce qu’un peu.

« J’ai de l’argent si tu veux, je suis riche, mais je t’en supplie ne me tue pas, je pourrais payer, je … » commença t-il à baragouiner.

« M’intéresse pas »l’avais-je interrompu« en revanche j’aime bien exaucer les dernières volonté d’une personne. Donc je ne te tuerais pas. »

Je l’avais brutalement lâché, il était tombé dans un grand bruit sur les fesses. Je lui avais ensuite saisi les poignets et je l’avais fait se transpercer lui-même de ses deux mains qui tenaient toujours ses poignards.

Ses yeux s’agrandir effaré, sa bouche s’ouvrit et se referma plusieurs fois sans pour autant prononcer le moindre mot.

« Rappelle toi que ce genre de jouet est dangereux pour les enfants turbulents »avais-je lancé sarcastiquement.

Mais ma fureur n’était pas apaisée et il restait deux hommes debout. Je récupérai le pieu qui était resté dans la cervelle du chasseur et me tourna de nouveau vers les deux chasseurs restant. Aucun d’eux n’avais bougé pas même levé le petit doigt. Ils étaient totalement paralysés.

« Et bien, qu’est ce qui vous arrivent ? Vous semblez un peu refroidis ont dirai. Apparemment vous avez perdez l’envie de rire. J’espère pour vous que vous avez aussi perdu l’envie de vivre. »

J’avais fait un ‘déplacement de vitesse‘ et m’était retrouvé derrière l’un d’eux. Je lui avais fait goûter l’odeur du sang et de la mort. J’avais ensuite fait volte face.

« Mais qui est tu ? Même la garde rapproché du roi n’est pas aussi forte. Quand tu te bats on dirait une bête née pour ça. » M’avait demandé le dernier chasseur en me regardant ébahit.

« Je suis le démon de la bête, vous m’avez autrefois connu sous le nom de Layos, je faisais partie du même clan que toi. Mais désormais je m’appelle Shintelan, cela signifie la vengeance en panthère.

Et je suis la vengeance incarnée. Va, retourne chez les Kibus et transmet leur se que je viens de te dire »

« Ils ne me croiront pas, j’ai entendu ton histoire un jour au clan. Tout le monde pense que tu es mort, un mort ne ressuscite pas. Et je préfère que le clan continu à ignorer ton existence. Non, ce n’est pas possible, je leur dirai que Gwenoi s’est rebellé qu’il a tué tous les autres et que j’avais du mettre fin à son existence »répondit furieusement l’homme en indiquant Gwenoi du menton, celui qui n’avait plus de cervelle.

« Tu leur dira ce que je t’ai dit de leur dire. Et en gage de ta bonne fois tu reviendras en deux morceaux mais vivants et tu ramèneras tes copains. »

J’avais rugis puis bondit sur lui.

Sephen fit une pause dans sa lecture. Il grimaça il avait déjà entendu cette histoire de la bouche de Kayn. Le chasseur était bel et bien revenu en deux morceaux mais toujours vivant, depuis l’épisode de sa vie ou il avait rencontré Layos enfin Shintelan maintenant, Kayn ne voyait plus que de l’œil droit, le gauche ayant été arraché par le sauvage.
Sejiëlle
Sejiëlle
Maitre absolu
Maitre absolu

Messages : 47
Date d'inscription : 06/07/2008

Feuille de personnage
Race: Humain

Revenir en haut Aller en bas

La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains Empty Re: La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains

Message  Sejiëlle Jeu 10 Juil - 15:52

Sejiëlle baya et referma le manuscrit, l’histoire s’arrêtait la. Elle se mit en quête de Thandil. Et le retrouva assis par terre en train de lire un vieux parchemin. Il interrompit sa lecture et se tourna vers elle lorsqu’elle l’appela.


« Alors tu as trouvé la suite ? »

« Oui, oui, je l’ai. J’ai finit de le lire. Ça te plait ? »

« Je trouve sa génial, et je veux absolument la fin, mais c’est un peu dramatique tout de même. Il n’a pas eut beaucoup de chance dans la vie ce garçon. C’est dommage pour la panthère, je l’aimais bien, elle me faisait un peu penser à Forwind en fait.»

Thandil prit un manuscrit usé posé à côté de lui et le lui tandis. Elle le prit et retourna s’asseoir à sa place près de la lampe de fabrication « thurianel ».


Partie III


Sephen se replongea dans la lecture du parchemin.

Suisha est morte peu de temps après. Elle s’est éteinte dans mes bras et je pleure encore sa mort. Elle m’a donné son dernier souffle de vie.
Je m’étais fait une pelisse avec la peau de la panthère avant de l’enterrer, sa tête couvrait mes cheveux et sa fourrure me descendait jusqu’aux bas des jambes. Je la porte toujours sur moi.
C’est comme si elle était encore en vie. Seulement seul son corps est resté son esprit lui est loin de ce monde.

Ensuite j’avais réunit le conseil de guerre. Tous les animaux étaient venus sans exceptions. Tous étaient d’accord avec moi et tous m’ont approuvé ainsi que mon désir. Ils me proclamèrent leur chef.
Mon but : les exterminer et leurs faire sentir la peur jusqu’aux plus profond de leurs entrailles. Je voulais voir crever ces fils de chien, les voir mourir à petit feu.
Mon idée était simple le clan Kibu vivait dans une vallée prospère à côté d’une petite rivière. Ils étaient entourés par trois autres clans, les Mabins résidant de l’autre côté de la rivière, les Unajs au nord du clan sur une grosse colline et les Raitons.
Nous allions d’abord faire trois attaques éclair en même temps touchant les trois clans, le but était de terroriser la région sans s’attaquer pour l’instant au Kibu. Nous ferions comprendre à tous les clans environnant que la cause de leur malheur et ce que nous recherchions c’était : les Kibus.
Cela me semblait être la manière de procéder, les Kibus avaient bousillé ma vie, la réduisant à néant et ils avaient commencé en faisant croire que j’étais la cause du mal. La lame serai à double tranchant et ils y goûteraient.

J’avais entraîné mon armée trois mois de suite, j’avais classé mon armée, chacun avait sa place, les mouches et les petits oiseux étaient nos espions, j’avais nommé deux capitaines, un loup et un ours plus un second, Kitch le renard, nous avions aussi des troupes spécialiser, mais je ne vais pas rentrer dans les détails cela me prendrait des heures.

En tout cas nous étions prêts.
J’ai lancé mes troupes, nous avions terrorisé la région. Le plan avait fonctionné à merveille. Le trouble et la peur étaient semés. Les hommes ont réagi mieux que je ne le pensais. Les alliances du clan Kibu ont toutes été détruites. Les trois autres clans voulaient nous livrer les Kibus.

Et dans le clan Kibu une seule chose dominait : la peur.

Rappelle toi je t’avais dit que la peur pouvait faire faire n’importe quoi aux hommes. Tu as du le voir de tes yeux. J’ai vu Sephen que tu habitais une maison un peu plus loin du clan. Je ne sais pas ce qui t’a poussé à faire ça mais en tout cas c’était la bonne solution. Je ne te raconte pas les moyens que j’ai employés tu les as vues toi-même. Je vais maintenant arrêtez de t’écrire. Tu verras la suite de toi-même, veille bien sur ma sœur.
Un conseil : part si tu veux restez vivant ou entier. Nous avons empêché les personnes de partir jusqu'à maintenant en tuant ceux qui s’enfuyaient et en les pendants à des arbres tout le long du chemin. Donc si tu veux partir fait le demain matin à l’aube. J’ai prévenu les bêtes, et surtout emmène ma sœur.

Sephen soupira il était bien content de vivre un peu en retrait, Shintelan avait bien monté son coup.
On retrouvait fréquemment le matin des messages tracés sur les portes ou les murs des maisons. Messages fait pour augmenter la crainte des gens, messages qui en général promettait une mort lente et atroce à tous.
Shintelan allait croissant dans ces déclarations de mort et de guerre. Le surlendemain on retrouva le boucher clouer à sa porte par sept couteaux, à côté ce message était inscrit :

« Tremblez vermines humaines, tremblez vous qui ne méritez pas de vivre car l’heure de la vengeance à sonnez, soyez prêt. »


L’après midi même la mort fondait sur eux. Personne ne fut épargnés tous y passèrent homme, femmes et enfants.
Le visage rempli de haine de Shintelan était la dernière image qu’ils voyaient.

Après le massacre de son ancien clan, Shintelan anéantit les trois autres.

Puis il ratissa le pays suivit de son armé. Il était craint de tous l’empire, dans les campagnes et les villes ont le surnommait : le tueur, le sanguinaire, le mal.

Mais lui à chacun de ses passages ne laissait qu’un seul survivant et qu’un seul nom : Shintelan, le démon de la bête.
Le démon de la bête, le seul qui n’a plus rien de bon en lui. Shintelan croyait qu’il était devenu une bête indomptable et pourtant il avait été dompté en une seule nuit, par qui ? Par le mal, le mal qui pour lui avait pris la forme de la haine et de la colère.
Sejiëlle
Sejiëlle
Maitre absolu
Maitre absolu

Messages : 47
Date d'inscription : 06/07/2008

Feuille de personnage
Race: Humain

Revenir en haut Aller en bas

La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains Empty Re: La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains

Message  Sejiëlle Dim 13 Juil - 21:59

Partie IV







7 ans plus tard.

Shintelan à 26 ans,

Shintelan regarda la vaste prairie plongée dans l’obscurité à cette heure tardive de la nuit. Des humains, il ne restait que quelques clans à moitié décimé, les elfes sylvestres avaient tentés de l’arrêter mal leur en a pris, ils sont tous enterrez à leur qu’il est.

Il avait complètement saccagé le pays, les humains étaient une race en voie de disparition. Et c’était un seul homme qui avait fait cela. Son nom était connu dans tous Haendel. Il n’y avait aucun gens censé qui ne tremblait à la vue de ce nom, Shintelan.

Mais pour Shintelan, rien n’avait changé son cœur saignait toujours autant, il avait tuer tous le clan Kibu, mais son gouffre de haine s’était à peine rempli.

On pourrait penser que l’histoire finie ainsi dans un bain de sang, Shintelan finirait par se suicider après avoir fini d’anéantir les humains car rien ne peut combler l’immense vide qui est en lui.

Bref fin de l’humanité. Mais non, cela ne finit pas tout à fait ainsi, la preuve les humains sont encore présents sur Haendel.

La vraie fin c’est un vieil elfe sylvain qui nous l’a apprise, il était très proche des animaux et connaissais un renard appelé Kitch, c’est par lui qu’il a vue la fin du grand Shintelan. Fin qui serai plutôt un début si l’on en croit ses dires. Shintelan disparut à l’age de 26 ans, le jour de la mort de Suisha. Le dernier endroit ou on l’a vue c’est à la cascade de Jenow. C’est la plus grande chute d’eau de tous Haendel, située sur les bords des terres humaines. On racontait à l’époque que celui qui sautait du haut de la cascade en criant son souhait le plus cher, celui la serait exaucé. Mais il fallait être fou pour le faire. En bas c’était la mort assuré, la cascade était immense et de gros rochers pointus jonchaient l’eau sous la cascade.

Shintelan n’avait plus rien à perdre et il a plongé.

Le vieil elfe sylvain était à quelques centaines de mètre, Kitch l’avait supplié de venir pour dissuader le jeune homme.


Mais c’était trop tard.


Plus tard le vieil elfe avait assuré que Shintelan n’était pas mort. Et qu’il avait retrouvé sa panthère adorée, encore plus proche qu’avant. Personne ne le cru et c’était mieux ainsi.

Si les hommes savaient ou étaient Shintelan en ce moment ils auraient sûrement voulu se venger. Mais ils ont refusé de le croire encore vivant.

La terreur d’autrefois n’était plus là, la vie allait reprendre comme avant.



Dans une vallée isolée, une jeune femme regarda son mari.
Elle était mère de deux enfants et attendait son troisième, une brise légère souleva ses cheveux blonds.
« C’est fini maintenant, Seph » lui murmura t-elle.
« Oui, c’est fini, la paix est revenu. Combien de temps durera t-elle ? Personne ne peut le savoir. Profitons on en tant, qu’elle est là. »



Quelque part dans les grandes forêts d’Haendel, loin des hommes deux panthères couraient cote à cote.
Le vent soufflait dans leurs pelages de nuit.
Elles rejoignirent une foule d’autres animaux qui les fêtèrent quand elles arrivèrent.
C’était la joie. Joie après plusieurs années de douleurs.
Mais le passé devait rester à sa place, dans les souvenirs.
Seul le présent comptait pour eux maintenant.
Ils étaient heureux.



Sejiëlle baya et referma le vieux manuscrit. Thandil était assis en face d’elle, elle ne l’avait pas entendu arriver. Il releva la tête quand elle posa le livre sur la table.

« Alors ça ta plu ? »

« Ça finit bien mine de rien, si on oublie les dizaines de milliers de mort. Shintelan devient une panthère et Suisha revient de la mort. Pas mal même si ça reste une légende. Sans oublier Sephen et Jysha la sœur de Shintelan.

Ils auraient put mettre comme dernière phrase : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Ça reviendrait au même. Au fait qui est l’auteur ? »

« Dans les recherches que j’ai faite, ils disent qu’ils y en a eut plusieurs. Sephen y a participer en donnant les lettres que Shintelan lui avait écrite, et sinon c’est le cousin du vieil elfe qui a vu Shintelan pour la dernière fois. »

« Heu non, je voulais dire quel est l’auteur qui a écrit pas les personnages qui sont censé donner les infos. »

« C’est lui, le cousin du vieil elfe qui a retrouvé Sephen, c’est pour ça que ce n’est pas une simple légende, c’est aussi une histoire vrai. Les personnages et les lieux ont vraiment existé, ça fait partie de l’histoire d’Haendel. »

La guerrière se leva dubitative, elle ne croyait pas une seconde que cette histoire soit vraie. Mais si l’elfe voulait y croire s’était son droit. Une histoire pareille avec de tel ravage serait plus connue à ce jour.

Enfin bon, elle dit bonsoir à Thandil car la nuit était à présent complètement tombée. Puis elle passa les étagères en revue, jusqu'à la lettre ‘L’.

Quand elle le rangea elle sentie un ouvrage au fond replié sur lui-même. Elle le prit et lut le titre :

« Vie du fils de Shintelan, du fils de Shintelan ! s’exclama t elle est ce que c’est le même ? »

Elle rangea soigneusement la légende et remonta dans sa chambre le nouveau livre sous le bras.
Sejiëlle
Sejiëlle
Maitre absolu
Maitre absolu

Messages : 47
Date d'inscription : 06/07/2008

Feuille de personnage
Race: Humain

Revenir en haut Aller en bas

La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains Empty Re: La légende de Shintelan ou la grande guerre des humains

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser